Posté par vmozo4328 le 20 août 2009
Voici un texte écrit il a une dizaine d’années par mon ami le journaliste dissident, actuellement résident aux États-Unis, Manuel Vázquez Portal. Je relance encore la question : Est-ce que quelque chose a changé à Cuba?
Le gouvernement cubain, dans son besoin de tout nommer, a créé, au cours de son long séjour au pouvoir, le plus grand répertoire d’organisations qu’ait connu l’histoire de notre nation. Pas un secteur de la population qui n’ait son organe de regroupement, de direction ou de contrôle. Ce qui ailleurs dans le monde possède un caractère social, philanthropique, écologiste, religieux ou artistique a simplement à Cuba une fonction politique. C’est la direction du seul et unique parti qui crée et dirige, de façon verticale et absolue, autant d’associations qu’il est nécessaire pour exercer son autorité sur la société.
En en faisant une recension rapide, on pourrait voir l’enchevêtrement inextricable des structures qui composent la direction de ce pays. Pour les enfants de moins de 14 ans, il y a l’organisation des Pioneros (les Pionniers) ; pour les jeunes de 14 à 28 ans, l’Union des jeunes communistes; pour les adultes, le Parti. Ces organisations ont un caractère ouvertement politique et soit-disant sélectif. Il y a aussi la FEM et la FEU pour les étudiants des cours moyen et universitaire, respectivement. Pour les femmes, c’est la Fédération. Pour les paysans, la ANAP. Pour les travailleurs, les différentes ramifications syndicales qui convergent toutes au tronc unique de la CTC. Les handicapés visuels ont la ANSI. Les handicapés physiques, la ACLIFIN. Et, pour la population en général, il y a les CDR. Soit-disant assignées à la défense du pays, en plus des énormes forces armées constituées des trois armées de base, il y a les MTP, qui servent également pour la supposée guerre que tout le peuple doit mener. Enfin, pour les artistes et les écrivains, il y a la UNEAC, et pour les journalistes, la UPEC. (Texte complet sur Documents)
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Posté par vmozo4328 le 18 août 2009
Source encarta
Si il y a un mot utilisé ad nauseam par la mal nommée révolution de Fidel Castro c’est l’embargo. Que l’on soit pour ou contre son utilisation dans le cas de Cuba, autant le gouvernement cubain que le gouvernement américain, qui l’a imposé depuis 1962, s’en sert à bon escient. Par contre, il a été plus que démontré que l’embargo imposé à Cuba par les États-Unis n’a rien donné de concret depuis cinquante ans. Par contre aussi, l’embargo est devenu pour Cuba le bouclier parfait que permet et justifie tout.
Mais au mot embargo utilisé pour défendre la révolution de Castro par les occidentaux bien pensants, le gouvernement cubain a préféré plutôt utiliser le mot blocus. Ce dernier est plus percutant à l’heure de jouer les victimes et les vierges offensées et cela ne laisse pas de toucher certaines cibles qui pullulent dans le monde qui n’ont des yeux et des oreilles que pour la révolution cubaine. Le choix du mot blocus est plus astucieux.
Sans vouloir jouer avec les mots embargo ou blocus, toujours est il que le gouvernement cubain commerce avec plus d’une centaine de pays, et à l’heure d’écrire ces lignes Cuba commerce avec certains États de son grand ennemi même, les États-Unis d’Amérique pour quelques millions de dollars – que il faut le mentionner- le gouvernement cubain doit payer cash. D’ailleurs les derniers bateaux battant pavillon des États-Unis qui sont entrés au port de La Havane, n’étaient pas de cuirassés mais des bateaux marchands pleins de denrées.
Le gouvernement cubain peut toujours argumenter que le blocus imposé par les États-Unis lui enlève un commerce tout à fait naturel avec une nation riche et surtout proche, ce qui n’est pas complètement faux mais joue aussi le jeu de la victime en même temps qu’il dispose de moyens pour faire entrer au pays de matériaux et toute sorte de denrées qui vont servir plutôt à une élite ou a de fins purement de propagande. Il suffit de visiter –encore une fois ceux et celles qui peuvent le faire- les hôpitaux dotés des équipements à la fine pointe de la technologie pour traiter les Maradona, les Alain Delon et les amis du régime castriste. Pour ceux-là, l’embargo n’existe pas.
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Posté par vmozo4328 le 17 août 2009

- Pepito, je suis très préoccupé parce que le peuple retourne à l’église. Nous devons arrêter ça. Peux-tu m’aider, toi qui es si intelligent?
- Ne vous en faites pas, comandante, laissez-moi faire. À la fin de la semaine, toutes les églises étaient vides ; Fidel appela donc Pepito.
- Tu es un génie, Pepito, comment as-tu fait?
- Très facile, comandante, j’ai descendu le portrait de Jésus-Christ et j’ai mis le vôtre à la place!
Lors de la visite du Pape Jean-Paul II
- Le Pape : Peuple de Cuba !
Je vous félicite pour votre leader, il ressemble à Jesuchrist !
-Le peuple : Vive Fidel ! Vive Fidel !
- Le Pape : Il a les mêmes yeux !
- Le peuple : Vive Fidel ! Vive Fidel !
- Le Pape : Il a les mêmes lèvres !
- Le peuple : Vive Fidel ! Vive Fidel !
- Le Pape : Il a la même barbe !
- Le peuple : Vive Fidel ! Vive Fidel !
- Le Pape : Qu’attendez vous pour le crucifier ?!
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Posté par vmozo4328 le 13 août 2009
(Photo AP)
Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de Fidel Castro. « Encore un !» s’exclameront les uns. «Increvable, le vieux !» s’exclameront les autres. Recevra-t-il des cadeaux ? Son grand ami et comparse Hugo Chávez lui chantera-t-il Bon anniversaire ? Semble-t-il que le petit Kim Jon-Il lui a déjà envoyé un message de félicitations et, il y a quelques jours, le professeur Salomon Susi Sarfati lui a fait cadeau de son Dictionnaire des pensées de Fidel Castro. Chanceux, le bonhomme, car le peuple cubain, ce peuple qui a mené Fidel au pouvoir, n’en reçoit plus de cadeau depuis longtemps, lui ! Pardon, je me trompe. Aujourd’hui, date du 83e anniversaire de Castro, la révolution a fait cadeau à son peuple d’une grande exposition de photos portant… sur le líder máximo. 83 photos, dont quelques-unes prises par le fils de Castro, Alex. De quoi s’extasier et remplir les ventres vides ! L’exposition au lieu au chic hôtel Nacional de La Havane.
Peut-être fera-t-on une petite fête à Fidel, où ne sera invitée que sa grande famille révolutionnaire : son frère Raúl, ses fils, Mariela, la fille de Raúl, enfin ceux et celles qui ne ressemblent en rien au peuple. La nouvelle génération des Castro quoi ! Ceux et celles qui me font penser à Coluche quand il disait : « Le capitalisme est l’exploitation de l’homme par l’homme et le communisme le contraire. » Amis lecteurs, tirez-en vos propres conclusions.
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