Zapata un an déjà
Posté par vmozo4328 le 23 février 2011
El Nuevo Herald Santana
CUBA, LA DICTATURE OUBLIÉE ?
1er anniversaire de la mort d’ORLANDO ZAPATA TAMAYO
Envoyé par Félix Varela
La Havane, Cuba, 23 février 2010 ,Orlando Zapata Tamayo, 42 ans , prisonnier politique condamné à une sentence de 28 ans ferme, agonise dans sa cellule suite à une grève de la faim de 86 jours. Des doutes subsistent sur les mauvais traitements qu’il aurait reçus, il va en mourir à l’hôpital Hermanos-Ameijeiras.
Il y a un an, il a choisi la mort plutôt que la patrie des Castro. Orlando Zapata Tamayo avait été arrêté durant la terrible rafle de 2003 avec 75 autres journalistes ou dissidents. Il était solidaire des mouvements de contestation qui osent critiquer le régime socialiste dirigé par le Parti Communiste Cubain (PCC) depuis 50 ans.
Aujourd’hui est un jour triste pour sa mère Reina Luisa, membre des Dames en Blanc, car la police politique veut l’empêcher de se recueillir sur la tombe de son fils.
Gérard Ducos, chargé de la région des Caraïbes pour Amnistie Internationale a déclaré que la mort d’O.Z.Tamayo est un terrible réquisitoire contre la répression qui continue de frapper les dissidents politiques à Cuba.
La Croix Rouge n’a pas accès aux prisons de Cuba car elles sont toutes fermées à la communauté internationale, en total dérogation du Pacte International Relatif aux Droits Civils et Politiques.
En 1958, avant la révolution il y avait 4000 prisonniers répartis dans 14 prisons, les seules données disponibles relevées par Le Monde Diplomatique en 1998 évaluent entre 100,000 et 200,000 prisonniers répartis dans 200 prisons. Cuba serait l’un des pays avec le plus haut taux d’incarcération au monde; ratio pour 100,000 habitants; Cuba 910, États-Unis à 546, Italie 90, France 84. Comme le soulignait Elizardo Sanchez Santacruz, président de la Commission Cubaine des Droits de l’Homme et de la Réconciliation Nationale «Cuba a développé un système carcéral hypertrophié»-
En plus de la répression systémique, Cuba vit une crise économique sans précédent. Le régime a annoncé pour, 2011-12, la mise à pied de 1.5 million de fonctionnaires et la révision des aliments offerts par le carnet de rationnement, la libreta. C’est la catastrophe. Yoani Sanchez, auteure de- CUBA LIBRE, vivre et écrire à la Havane (Édition Michel Brûlé)- décrit très bien les difficultés quotidiennes auxquelles sont confrontées le peuple cubain.
Pour offrir un avenir meilleur au peuple Cubain, nous demandons au gouvernement canadien de se joindre à l’Union Européenne pour supporter les revendications des exilés cubains; soit la libération de tous les prisonniers politiques, l’instauration des libertés civiles et la tenue d’élection libre. Ces pressions sont nécessaires pour influencer les orientations du prochain congrès du PCC qui se tiendra en avril prochain.
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