La perreta de Fidel Castro
Posté par vmozo4328 le 4 avril 2016
Commençons par expliquer la signification de perreta pour que vous puissiez mieux comprendre. Perreta est un terme très cubain pour décrire l’enfant qui ne veut en faire qu’à sa tête et qui soudainement se met à crier, à se rouler par terre, à donner des coups de pieds parce que c’est lui qui a raison et non ses parents. Nous, les parents, sommes tous passés par là à un moment ou à un autre de notre vie. À Cuba, la plupart du temps, tout rentre dans l’ordre quand on hausse le ton.
Alors, la visite récente de Barak Obama à Cuba et surtout son discours, qui a fait des vagues parmi la population cubaine, ont provoqué chez Fidel Castro une perreta magistrale, aussi historique, dirais-je, que le discours du président américain. Eh oui, ce personnage autrefois tout-puissant, qui n’a jamais toléré qu’on le contrarie, a dû se tordre de rage dans son fauteuil roulant quand il a écouté le discours d’Obama. Sieur Castro a donc fait sa perreta. Pour montrer son désaccord, comme il ne peut plus agiter son index devant les foules obligées de l’écouter, il a écrit – ou, que sais-je, peut-être l’a-t-il dicté –, un mauvais pamphlet qui a été publié dans le quotidien « Granma ». Sieur Castro, dont l’incohérence ne fait qu’augmenter à chacun de ses écrits, a voulu verser son venin. Sauf que cette fois-ci, personne ou presque ne l’écoute ou le lit. Et si on le lit, c’est pour se rendre compte qu’il vit plus dans un autre monde que dans la vraie vie, dans le passé que dans le présent et que son ego le tue à petit feu. Castro, si proche de la tombe et si loin de la réalité.
Sieur Castro disait dans son pamphlet que le peuple cubain n’a besoin de rien, qu’il est capable de tout produire, que le président Obama peut se garder son cadeau. Sauf que de la part d’Obama, il n’a jamais été question de cadeau. Concernant la capacité de production des Cubains, si elle est si bonne, pourquoi alors la levée de l’embargo est-elle si importante? M. Castro, vous parlez toujours au nom du peuple sans jamais lui demander son opinion. Sachez donc que si vous, votre famille et la clique qui vous suit depuis janvier 1959 ne manquez de rien, le peuple, lui, a besoin de pas mal de choses et s’il survit, c’est en partie grâce aux cadeaux que leur envoient les Cubains qui vivent précisément dans la patrie de ce président que vous osez critiquer. On pourrait conclure, après avoir fait un grand effort pour vous lire, que si la connerie et la stupidité pouvaient se mesurer, vous auriez battu tous les records.
On peut être d’accord ou non avec la visite d’Obama dans l’île, mais une chose est certaine, pour une fois, les Cubains sont unanimes, vous n’êtes plus rien! Alors, continuez votre perreta. Je vous en souhaite bien d’autres jusqu’à ce que mort s’ensuive.